Francois Guijarro
François Guijarro
En 1835, Théophile Gautier affirmait que tout ce qui était utile était laid.
Si François Guijarro s’est bien affranchi de l’esthétique parnassienne, les œuvres qu’il propose aujourd’hui sont bien des représentations dépourvues d’utilité d’un objet strictement utile.
Et force est de constater qu’en contemplant cet objet anthropomorphe, on le trouve des plus sympathiques.
Mais il n’est plus question de le prendre en main pour lui écarter les jambes en lui resserrant les bras et l’on ne peut s’empêcher de s’imaginer à quoi ressemblerait le monde si nous utilisions ces grosses pinces pour en saisir tout ce qu’elles sont en mesure d’attraper.
Parce qu’elles ne servent à rien, mais qu’on ne peut s’empêcher de vouloir leur trouver une utilité tout aussi insolite qu’elles, ces pinces nous plongent dans un voyage tout à fait poétique dans lequel on se plait à imaginer un monde dans lequel elles seraient à leur place.
Pince sur pied
Hauteur : 100 cm