Suspension Rotaflex no 9
Rotaflex no 9
Diffuseur en résine constitué d'un large cône rouge et blanc accueillant un petit cône tronqué destiné à dissimuler une ampoule.
Les parties blanches diffusent une lumière tamisée et la zone rouge s'enrichit d'une grande brillance.
Rotaflex et Disderot
Au début des années 1950, Pierre Disderot édite des créations de Michel Mortier et de Pierre Guariche (deux futurs membres de l’ARP), qui réalisent une collection de luminaires modernes, adaptés aux besoins d’une France en pleine reconstruction.
Rapidement, l’éditeur enrichit son catalogue de créations de jeunes designers modernistes (dont Joseph-André Motte, le troisième membre de l’ARP). Certains d’entre eux (Pierre Guariche et André Simard, en particulier) exploitent les qualités d’un tout nouveau matériau : le Rotaflex. Vers 1955, Bernard Stern et Pierre Disderot entament une collaboration qui conduira ce dernier à entreprendre la fabrication d’appareils Rotaflex.
Situés au 2 de la rue d’Arcueil, à Paris, puis au 12 bis de la rue du Docteur Roux, à Choisy-le-Roi, les ateliers Disderot produisent une gamme innovante de solutions d’éclairage modernes, abordables et fonctionnelles.
Léger, brillant, translucide, résistant et autorisant une vaste exploitation formelle, le Rotaflex ouvre la voie d’un nouveau vocabulaire esthétique en offrant une place de premier choix au plastique.
Conscients du potentiel offert par ce concurrent synthétique du verre (et cette alternative au papier), les ateliers Disderot intègrent une dizaine de modèles à leurs luminaires.
Bien qu’il fût le plus cher de la gamme Rotaflex, le diffuseur no 9 était vendu moins de 3700 (anciens) francs en 1956 (l’équivalent très approximatif de 80 euros) et apparaissait, alors, comme un luminaire bon marché, polyvalent et facile à installer.
L’exemplaire proposé est dans un état de conservation correct, mais il comporte une déformation liée à une surchauffe.
Utilisation
Constitué de fils d’acétate de cellulose enroulés, ce diffuseur translucide « brillant comme des émaux » est si léger qu’il peut être – comme le promettait la réclame de l’époque – « fixé immédiatement et sans outils au bout du fil électrique ».
Il trouvera aussi sa place sur un lampadaire, une potence ou un bras mobile en laiton.
- Éditeur
- Rotaflex France
- Année
- 1956
- Hauteur
- 15 cm
- Diamètre
- 45 cm
- Matière
- Plastique
- Couleurs
- Rouge et blanc
- Origine
- France
- Mouvement
- Design des années 1950
- Catégorie
- Luminaire vintage