L’étrange voyage d’Henri de Gurci

Il faut être méticuleux, intuitif, acharné et chanceux pour découvrir une peuplade. Il faut encore une bonne provision de diplomatie pour l’approcher et gagner sa confiance afin de l’étudier.

C’était porté par ces heurs qu’Henri de Gurci était parvenu constituer à un carnet de voyage qui aurait dû marquer son temps.

Mais les années 20 avaient d’autres préoccupations et s’accommodaient assez peu de la pensée gurcienne. Mises à part quelques données biographiques, il ne subsiste que des supputations quant à la vie qu’aurait menée l’ethnologue à son retour d’expédition chez les Kawayapos.

Il faut être méticuleux, inspiré, persévérant et fortuné pour découvrir un savant oublié, reconstituer tout son parcours et mettre au jour l’intégralité de ses recherches méconnues.  Il faut encore une provision d’audace et de diplomatie pour accéder aux archives du maitre et obtenir le privilège de le représenter.

FECIT BONZE. 

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